Un cessez-le-feu historique entre Israël et le Hamas est entré en vigueur le 10 octobre, marquant une étape décisive dans ce que l’on appelle désormais le « plan Trump » pour la paix à Gaza. Cet accord, conclu dans la nuit du 8 au 9 octobre, combine libération d’otages, échange de prisonniers et retrait progressif des troupes israéliennes. Pour la première fois depuis des années, la perspective d’un apaisement durable semble envisageable.
Un vaste échange et un retrait progressif d’Israël
L’accord prévoit la libération de 2 000 prisonniers palestiniens en échange de 22 otages israéliens, dont 20 ont pu regagner leurs familles le 13 octobre. En parallèle, Israël a amorcé un retrait partiel de ses troupes jusqu’à la « ligne jaune », ouvrant la voie à l’acheminement quotidien de 400 camions humanitaires dans la bande de Gaza.
Sur les 1 966 prisonniers libérés, 1 716 ont été transférés vers Gaza et 250 vers la Cisjordanie, Jérusalem-Est ou l’étranger. Cette première phase symbolise un pas concret vers la désescalade, même si la situation demeure fragile.
Vers une stabilisation régionale ?
Alors que la deuxième phase du plan prévoit un retrait israélien plus large et le déploiement d’une Force internationale de stabilisation dirigée par les États-Unis et plusieurs partenaires arabes, Donald Trump a affirmé que le Hamas accepterait de se désarmer dans le cadre du processus en cours.
Le mouvement islamiste dément pour l’instant cette perspective, mais le sommet de Charm el-Cheikh, prévu lundi sur la mer Rouge, devrait clarifier les prochaines étapes du processus.
Entre prudence et espoir
En Israël comme à Gaza, le climat est marqué par une prudence mêlée d’espoir. Pour les familles israéliennes enfin réunies et les Palestiniens retrouvant leurs proches après des années de détention, le 10 octobre 2025 restera une date symbolique : celle où la paix a semblé, pour la première fois depuis longtemps, à portée de main.
Les prochaines décisions issues du sommet de Charm el-Cheikh seront déterminantes pour l’avenir de Gaza et la stabilité de la région.







